dimanche 26 mai 2013

SAINTE SOPHIE MOSQUEE BLEUE ET PONT DE GALATA

7h30 le réveil sonne après une nuit assez mouvementée j'ai eu chaud à 3h du matin j'ai viré la couverture aussi lourde qu'un tapis mais pas question de mettre la clim car là c'était le mal de gorge assuré ce matin. J'avais prévu d'aller visiter Sainte sophie en premier comme il est conseillé surtout pour un dimanche encore plus fréquentée que les jours de la semaine.

Tout d'abord Pdj, du trés bon pain et du café lyophilisé, ça m'a parfaitement convenu et à 8h30 je filais à pieds à Sainte Sophie. Oh my god !en arrivant déjà une bonne queue, j'ai du prendre mon mal en patience heureusement j'avais la lecture du petit fûté. Les guichets n'ouvraient qu'à 9H.... et le prix du ticket d'entrée est de 25 lires  (un euro = 2.36 lires) pas donné.

Sainte Sophie je ne vais pas vous rabattre les oreilles en parlant histoire, il vous suffit de cliquer sur le lien ;) j'ai été comme tout à chacun , relativement émerveillée n'étant pas une adepte des vieilles pierres, mais là il faut bien se l'avouer tout ce marbre, c'est absolument magnique. Et j'ai particulièrement apprècié la montée sous une voute de pierres qui mène à un balcon qui encercle comment dire la salle principale en contrebas. Quel dommage par contre ces échaffaudages :( dus à la rénovation du moment. Déjà bien qu'en arrivant pour l ouverture les bus ont déversé leur flôt de touristes de toutes nationalités et il y avait un monde fou.






 



Ensuite direction La Mosquée Bleue  entrée gratuite. J'ai retraversé le magnifique jardin, repris quelques photos, pour la luminosité différente d hier soir, et là je me suis retrouvée une fois de plus dans une queue de malade... et là en plein soleil. Mais bon pas le choix on ne voit cela qu'une fois dans sa vie j'ai donc comme tout le monde fait la queue. A l'entrée distribution de sachets en plastique style carrefour pour les salades, afin d 'y mettre ses chaussures. Des foulards étaient distribuées aux femmes qui n'avaient pas apporté de quoi se couvrir la tête, mosquée oblige.







 


                           

Magnifique, mais un peu gâchée par cette marée humaine. A vrai dire c'est à voir mais pas grand chose à voir. Je l'a trouvée bcp plus impressionnante de l'extérieur. Le centre de la mosquée est recouvert d'un grand tapis rouge et n'est pas accessible, réservé aux prières. Je ne suis pas restée bien longtemps je suffoquais un peu avec tout ce monde.


J'ai décidé d'aller voir le fameux pont de Galata. J'ai suivi la voie du tramway qui m'a mené direct au bord du bosphore. 15 minutes de mon hôtel .  Là un petit tour à l opposé d'où tout le monde se rendait donc vers la droite en longeant la mer, avec au retour balade dans un trés jolie parc où les familles étaient installées sur l herbe pour pique niquer et prendre le frais sous les arbres. Parc qui longe les forteresses du palais de Tokapi.

je suis tombée sur des photos de mariage




Palais de Tokapi
                           

Puis direction le pont de Galata en passant devant les nombreux guichets et départs des multiples bateaux- bus et bateaux d'excursion. Des bateaux ferries de partout en ce dimanche. J'ai cherché le quai d'où je prendrai celui qui mercredi me baladera toute la journée et m'emmenera sur la rive asiatique pour une pause de 3h à l embouchure de la mer noire.

On ne peut pas dire qu ici ils soient souriants en tous cas, ni particulièrement aimable ! Ils ne parlent pas anglais et pas grand chose est écrit en anglais non plus.Alors pour la communication on repassera.
Ok ils voient des milliers de touristes par jour ceci dit en thailande même s'ils ont le sourire commercial, ils l'ont. Ici c'est niet.




Je dois recharger ma Istanbulcart même si je n'ai pas bcp utilisée, à vrai dire juste pour venir de l aéroport je préfère marcher c'est la meilleure façon de s'imprégner des lieux. Mais ils la prennent aussi sur le bateau (enfin c'est ce que je pense)

L heure du déjeuner approchait et je suis tombée sur un stand où il se vendait ces typiques sandwich au poisson. Ben ! on repassera ! c'est pas mon truc, du poisson grillé-fumé ? dans un morceau de pain avec 10gr de salade et 70 gr d'oignons, sans sauce et en plus je me suis retrouvée avec des arrêtes :(((( j'en ai eu le goût pendant un bon moment dans la bouche. Faut dire que je n'ai pas choisi le meilleur endroit pour déguster cette spécialité car par la suite j'ai vu des filets qui étaient bcp plus gros et avaient l'air plus appétissants. Ceci dit quand déjà tu n'aimes pas le poisson lol mais fallait bien goûter c'est fait lol



Le pont de Galata surplombe la corne d'or, des centaines de pêcheurs à la ligne s en donnent à coeur joie à celui qui pêchera le plus de poissons et ça mord. A l'autre bout du pont, l'on peut même trouver un vendeur de cannes à pêche. Spectacle attrayant avec à l horizon sur deux collines deux majestueuses mosquées qui se dressent sur le ciel bleu azur leurs minarets pointant dignement vers le ciel. Ne me demandez pas leurs noms ce genre de détails m'importe peu.


 



J'étais partie pour aller voir la tour Galata d'où l'on a un point de vue superbe, mais là j'ai été refroidi par une fois de plus la queue en plein soleil. Une demie heure de queue, pour payer 5 euros et faire trois photos de là haut, j'ai vite changé d'avis et suis redescendue de ma colline pour rejoindre les quais de la corne d'or. C'est là que j'aurais du essayer mon sandwich au poisson, plusieurs vendeurs vociféraient je pense le prix de leur marchandise fraichement sortie de l'eau, d'autres à côté faisaient griller les filets, possibilité de s'asseoir au calme loin de la foule...
Tour de Galata




Sandwich au poisson grillé
Marché aux poissons




Je me suis contentée sur le chemin du retour de passer sous le pont où se situent tous les restaurants et de m'arrêter me prendre une bonne bière bien fraiche en regardant les va et vient constants des bateaux certains faisant la navette d une berge à l autre. Ca m'a fait un bien fou, les guiboles ont eu un peu de mal à se remettre en route, le genou a tenu la route. J'ai eu un envie d un épis de mais grillé faut dire que la moitié du sandwich au poisson dont je vous ai parlé est parti à la poubelle et j'avais du coup encore un peu faim.

Je voulais m'arrêter au retour visiter ce qu'ils appellent la citerne mais une queue de malade, bon ben ça sera pour un autre jour. J'ai gouté à un loukoum un peu spécial je pensais qu'il s'agissait d une sorte de guimauve donc on m'en a coupé un tout petit bout afin que je me rende compte de quoi il s'agissait. Bof Quand aux pâtisseries orientales je n'en ai tjs pas achetées.
J'ai regardé dans mon guide les recommandations de restos. Si j'arrive à le trouver non loin d ici apparemment il y en aurait un de sympa bcp fréquentés par les locaux, à voir

Je suis remontée à 16H au calme me reposer. Demain Le Palais de Tokapi mais là idem il faut que j'y sois une bonne demie heure facile avant l ouverture si je ne veux pas me retrouver à me taper un km de queue surtout qu'une fois à l intérieur plus tu as du monde moins c'est agréable. Ensuite ça sera direction le grand bazar et le bazar aux épices

TOUTES LES PHOTOS SUR GOOGLE PHOTOS

samedi 25 mai 2013

ARRIVEE A ISTANBUL

25 Mai 2013 c'est avec une température de toussaint que je suis partie sur le coup des 9H30 ce matin pour l aéroport, accompagnée par Mireille ma voisine du 3ème. Bien évidemment j'étais sur le pied de guerre depuis déjà un bon moment.
Je ne prends jamais l'avion le samedi mais en général en semaine en début d'après midi par le vol d'émirates pour l'asie alors quand j'ai vu tout ce monde ce matin et bien !... heureusement la queue pour passer au détecteur de métaux était rapide, mais bonne rigolade j'ai eu le droit à la détection aléatoire, c'est à dire que comme la roue au casino ça se met à sonner sur une personne X et là ce fût moi, j'ai plaisanté avec la nana qui me tripotait en lui disant que j'aurais préféré être tirée au hasard pour gagner quelque chose :)

L'avion a eu une demie heure de retard, il parait que c'est monnaie courante avec turkish airlines .... Je me suis retrouvée au dernier rang de l'avion. Turkish airlines ce n'est pas emirates mais bon il m'a apporté à bon port c'est le principal. Quelques turbulences les premiers kms et oui un vent fort continuait à sévir sur la côte donc en méditerranée. Ensuite on nous a servi un repas d'une qualité bof de chez bof, trop bizarre yavait le choix entre raviolis et boeuf je ne sais trop quoi, j'ai opté pour du boeuf, je me suis retrouvée avec trois courgettes et un morceau de poulet lol ainsi qu'une sorte de steak hâché à l'odeur de mouton cherchez l'erreur. Lol J'ai fait passer tout ça avec une bttle de vin rouge ;)

L'arrivée de là haut sur la ville d Istanbul superbe, une vue d'enfer, des collines vertes tout proche de la ville en elle même et le bosphore de là haut waouah 

la mer en décollant de NICE la couleur est due aux pluies et à la rivière qui se déverse

cap d antibes

au dessus de la grèce


arrivée sur istanbul

le bosphore






Arrivée à l aéroport tranquilos, aéroport agréable pas bcp fréquenté quand nous sommes arrivés, notre seul tapis roulant bagages était occupé. Direction le métro à l étage en dessous. Là j'ai voulu prendre ma Istanbulcard. Mamamia une machine !! quand tu ne sais pas comment ça marche cool de chez cool. et que c'est écrit en Turc ! J'avais changé 20 euros juste avant. Heureusement une employée du métro était là et voyant mon désarroi m'aida. La carte coûte 10 livres c'est une caution et l'on peut se la faire rembourser au départ. Mais ATTENTION PAS A L AEROPORT IL FAUT LA RENDRE EN VILLE (donc si on pense marcher plus que prendre les transports en commun ça ne vaut pas le coup ) (Ca je n'en apercevrai qu'ensuite) Mais ensuite il a fallu que je mette de l'argent sur cette carte à la machine d'à côté et là rebelotte moi brasse coulée. J'aurais pu je pense mais avec moi c'est de suite panique à bord donc je suis retournée voir la femme en question lui ai filé mes 10 livres et aleloua elle m'a crédité ma carte.

J'ai donc pris mon métro pour descendre à "Zeytiburnu" De la là j'en suis sortie pour prendre le tramway  et descendre à Camperlitas. Par contre là pour se faire comprendre avec mon accent ! et bien je suis montée dans le tramway qui allait dans l'autre sens et j'ai du descendre une station plus loin pour le reprendre dans le bon sens ;)



 
Ce trajet de l'aéroport a été de ce fait bien rapide moins d une heure, et m'a couté aux environs de même pas 4 livres soit deux euros. Avec un chouia de difficulté j'ai trouvé mon tout petit hotel en contrebas de la rue pierre loti. Hotel vieillot mais propre, réceptionniste trés gentil qui parle bien anglais aleloua je suis au 3ème étage sans ascenseur. On m'a même gentiment monté ma valise expliqué la télécommande de la vieille tv, lol ya que deux chaines je crois bien enfin je m'en  fous, la clim et un séchoir dans le cabinet de toilette où l'on se douche comme en asie c'est à dire sans protection, l'eau s'évacue au sol  directement, tu te douches et en général le lavabo et les toilettes se retrouvent mouillés en même temps. Deux lits jumeaux dans la chambre, serviettes, produits d'accueil dans la salle de bain, miroir, 4 porte manteaux lol un calme olympien ça c le top, une moquette tapisson rouge neuve au sol, de bons matelas je sens que je vais bien dormir ce qui est le principal. J'ai payé pour une single 30 euros pdj compris. 



J'ai donc déposé ma valise, et suis partie direct faire un tour, au bout de 100m je me suis retrouvée dans un agréable jardin qui mène à deux obelix il s'agit de L ANCIEN HIPPODROME et juste à côté j'ai pu admirer avec un soleil couchant la fameuse Mosquée Bleue que je visiterai demain matin. Je m'en suis donnée à coeur joie pour en photographier les extérieurs tellement la luminosité la mettait en valeur.
Le jardin bondé de touristes et de locaux. 






Tout est trés propre ici pas un papier qui traine par terre. Quelques vendeurs de marrons chauds et de mais grillés, ainsi que quelques vendeurs de pastèques sont là pour calmer les petites faims.

Il fait trés beau, chaud juste comme il faut, j'ai continué ma balade du côté de Sainte Sophie qui se situe juste à côté. Il faut dire qu'ici le quartier historique tu le fais à pieds sans problème tous les principaux monuments sont à quelques centaines de métres les uns des autres. Ceci dit avec mon genou qui me tiraille tjs je pense vraiment utiliser ma Istanbul card pour prendre les transports.




J'ai remonté ensuite l'artère principale de Sulthanamet partie archi touristique, nombreux restaurants, et magasins de souvenirs et bien évidemment le starbuck, le mac do et le burger king.
Avant de rentrer j'avais envie de m'acheter qq chose à manger mais pas comme en asie des tas d'échoppes de rue, il faut dire que quand tu débarques il faut prendre tes marques, là du coup j'ai juste acheté une sorte de sandwich avec un pain identique au notre baguette, dedans de la viande kebab ils appellent ça un Doner franchement pas fameux mais je ne me suis pas ruinée non plus. 

Comme il n'y a pas de "street food" à proprement parlé enfin à moins que plus loin j'en trouve je vais me résoudre à me faire quelques petits restos mais dans les petites rues de mon hotel ou ailleurs proche du bosphore, car merci bien les restos touristiques. J'ai hâte de manger un bon sandwich au poisson au bord du fleuve

Quelques sublimes patisseries orientales je n'ai pas encore craquée !!!




Et bien demain est un autre jour, je me sens bien fatiguée je voulais regarder la télé en direct sur l ordi mais bizarre ça ne marche pas pourtant par le biais de l'ordi j'aurais pensé que ça marcherait ?

mercredi 17 avril 2013

CROISIERE SUR LE BOSPHORE

Les petites croisières

De 1h30 à 2h, cela dépend des compagnies. Les bateaux ne remontent pas complètement le Bosphore. Souvent ils font demi-tour au 2ème pont. En 2h, cela permet déjà de prendre l’ambiance de la vie sur le Bosphore et si vous n’êtes à Istanbul que pour un long week-end, cela permet de faire autre chose.
Il y a plusieurs lieux de départ et plusieurs compagnies à proposer leurs services. Sur la rive européenne, vous en trouverez sur les iskele (embarcadère en turc) à Eminönü, Beşiktaş, Kabataş et même Ortaköy. En Asie, départ depuis Üsküdar et Kadıköy.
Les prix varient de 7 à 12 TL. Quand le prix n’est pas indiqué, n’hésitez pas à négocier.
Voici plusieurs compagnies :
Depuis Beşiktaş avec la compagnie Dentur (13:00, 15:00 et 17:00)
(Départ de Kabataş à 12:45 et 16h45)
Départ depuis Kabataş avec une compagnie privée
Départ d’Eminönü, Üsküdar et Kadıköy avec Turyol
Avec Sehir Hatları, départ tous les jours à 14:30 d’Eminönü (prix : 15 TL)

Croisière jusqu’au bout du Bosphore

Si vous avez le temps, prenez l’option de la croisière qui remonte tout le Bosphore jusqu’à l’embouchure de la Mer Noire. Cela prend presque toute la journée, mais c’est une journée que vous ne regretterez pas ! Loin du tumulte de la ville, vous apprécierez de faire une pause dans le brouhaha d’Istanbul et de ne voir que de l’eau et des mouettes !
Le bateau remonte jusqu’à Anadolu Kavağı, où vous aurez une pause de 3h pour monter en haut d’une forteresse pour admirer la vue et manger dans le village de pécheur. Il y a plusieurs restos de poissons, mais pour ceux qui voudraient faire ‘pas cher’, vous pouvez prendre des sandwichs de poissons (balık ekmek) et les manger le long de la mer. C’est super bon !
Une seule compagnie propose ce service : Sehir Hatları

Départ d’Eminönü à 10:35 et à Beşiktaş à 10:50 – Retour à 15:00 depuis Anadolu Kavağı
Entre le 1er avril et le 8 novembre , il y a une ligne supplémentaire à 13:35 (retour par le bateau de 17:00)
Prix : 25 TL

Conseils de dernières minutes :

- Y’a pas photo : dès que la saison touristique commence, il y a un monde de fou. Arrivez de bonne heure pour avoir une bonne place (en haut pour prendre le soleil, sur le côté pour voir la vue). Si vous montez à Beşiktaş sur la croisière à la journée, il est pratiquement impossible d’avoir une place assise…
- Choisissez un côté à l’aller et arrangez vous pour voir l’autre côté au retour.
- A Anadolu Kavağı, commencez par la forteresse avant de manger. La plupart des gens font souvent le contraire, vous aurez moins de monde.
- Crème solaire et chapeau obligatoire ! J’en ai connu des gens cramés au retour d’une croisière !!!

jeudi 7 février 2013

VOYAGER EN SOLO

PETITES BULLES D AILLEURS VOUS CONNAISSEZ ?

SUPER SITE 

et Corinne a écrit un article que j'ai adoré et où je me retrouve

POURQUOI J AIME VOYAGER EN SOLO

3 expériences non concluantes avec coép m'ont vraiment fait comprendre une fois pour toutes que je n'étais pas faite du tout pour être accompagnée en voyages. Je me sens trop frustrée et cela contrairement à beaucoup de gens qui ne peuvent pas voyager seule, me gâche le voyage.



« Et tu pars seule ? Oh, là là, moi je ne pourrais jamais ! » Si vous saviez combien de fois on m’a sorti ces phrases… Pour beaucoup de gens, voyager en solo est inconcevable. J’ai peine à comprendre pourquoi. C’est au contraire une chance de pouvoir partir seul(e). Et j’y trouve plein d’avantages.

Je suis une fille et alors ?

Quand je parle autour de moi de mes escapades en solo au bout du monde, j’ai l’impression qu’on me prend (au choix) pour une espèce d’amazone super courageuse, ou bien pour une nana pas très normale limite asociale… Hum.
À croire que les mentalités n’ont guère évolué depuis les siècles passés ! Aujourd’hui encore, au XXIe siècle, une femme ne devrait pas voyager sans chaperon!?  :lol:
Alors oui, je suis une fille et je pars seule. Ça n’a rien d’extraordinaire ni d’incompréhensible. Je ne vais tout de même pas renoncer au plaisir de découvrir d’autres horizons, sous prétexte que je n’ai personne à disposition pour partir avec moi? Hein?
J’ai fait des tas de voyages, en compagnie d’un amoureux, en compagnie d’une copine, en compagnie d’un groupe (plus rarement). Ces derniers temps, il se trouve que je voyage en solo. Et je dois dire que ça me plaît bien.
Ça n’est ni difficile ni risqué. Ni triste ni malsain. C’est même tout le contraire.
:P

Seule mais pas solitaire

Ceux qui n’ont jamais tenté l’expérience ne s’en rendent pas compte, mais le voyage en solo est rarement synonyme de solitude. On ne fait jamais autant de rencontres que lorsqu’on voyage seul(e).
C’est encore plus vrai lorsqu’on pratique comme moi une activité comme la plongée. Vu qu’on reste une journée entière sur un bateau avec d’autres plongeurs, on se lie facilement d’amitié. Souvent, on se retrouve après le soir pour boire un verre ou pour dîner…
De façon générale, les gens, qu’ils soient touristes, expatriés ou locaux, viennent plus facilement vers vous et engagent volontiers la conversation quand ils voient que vous êtes seul(e). Au point que cela devient même difficile de profiter de moments de solitude quand vous les recherchez!
Je me revois à l’île de Tioman, en Malaisie. J’avais ce soir-là décliné une invitation à dîner avec mes compagnons de plongée, désireuse d’avoir enfin un peu de temps à moi pour écrire dans mon petit carnet, peinarde, sans être dérangée. Résultat, c’est le serveur du resto où j’ai traîné qui n’a pas pu s’empêcher de venir me faire la causette après son service. Le genre de gars que je classe dans la catégorie « gentils enquiquineurs ». Pas méchant, mais un peu pot de colle. Dans ces cas-là, mon carnet est une arme redoutable: j’explique que j’ai du boulot, je feins d’être un genre de « travel writer » qui a des tas de choses à écrire, et le gars, impressionné, me laisse alors à mon « travail »…
À Pemuteran (Bali), l’été dernier, je n’ai pas passé une seule soirée seule. Un coup, dans un minuscule resto local où ça manquait de tables, c’est un couple d’Allemands tout à fait charmants qui m’ont proposé de venir m’asseoir avec eux et nous avons passé une agréable soirée à papoter. Un autre soir, c’est un couple d’Américains avec qui j’avais plongé dans la journée qui ont insisté pour m’avoir à leur table. Le lendemain, ce sont les Balinais qui tenaient la supérette près de ma guesthouse qui m’ont invitée à la fête qu’ils organisaient pour le mariage de leur fils
Et puis, il y a des gens qui deviennent des amis le temps du voyage. En Malaisie, j’ai eu le plaisir de retrouver, de Perhentian Kecil à Tioman, Maz et Alex qui accomplissaient un périple humanitaire. À Sipadan (Bornéo), c’est avec ma « buddy » de plongée, Sabrina, qui voyageait en solo elle aussi, que j’ai bien accroché. À Sulawesi, c’est toute une famille de Hollandais rencontrée dans le bus Makassar-Rantepao qui sont devenus des compagnons de route et des amis, pour une bonne partie de mon voyage, jusqu’aux îles Togian. Toujours à Sulawesi, c’est avec des Espagnols très sympas, Joseba et Ana, que j’ai fait des virées à moto dans les villages et les rizières du pays Toraja. Sur l’île de Siquijor, aux Philippines, Marika et Shareef, mes voisins de bungalow, couple suisso-maldivien, sont devenus des potes. On s’est fait des soirées mémorables avec Neal et Raul, les deux Philippins qui bossaient chez Kiwi Dive et nous ont fait découvrir l’île…
Bref. J’en oublie plein. Je ne compte plus les balades, apéros, bouffes et soirées auxquels j’ai été conviée. Non, vraiment, impossible de rester seul(e) quand on voyage en solo!

Vive la liberté !

Autre avantage, quand on part seul(e) : on fait ce qu’on veut, quand on veut. Sans avoir besoin de l’assentiment d’un(e) autre. Sans dépendre des contraintes d’un(e) autre. Quelle liberté!
On mange ou pas, à l’heure qu’on veut. On scotche ou pas dans un coin qu’on a trouvé sympa. On n’a de compte à rendre à personne. On n’a pas besoin d’être deux à aimer la guesthouse qu’on visite. On n’est pas obligé d’avoir les mêmes envies au même moment, ni de faire des compromis sur certaines activités ou excursions…
J’ai aussi l’impression que cette liberté rend plus réceptif, plus attentif, plus disponible. Sans compagnie, on est davantage sensible à l’atmosphère d’un lieu. Plus ouvert, peut-être, à d’autres cultures, d’autres mentalités, d’autres façons de penser.
Le fait de ne pas être accaparé par la présence d’un compagnon ou d’une compagne de voyage, qui parle la même langue que vous, qui vient du même monde que vous, ça épure les sensations, la pensée, le regard. On s’imprègne mieux du pays. On en a une approche, une vision plus personnelles. Pas d’interférence, pas d’influence, si bienveillantes et complices soient-elles.
C’est même un sacré avantage, parfois, d’être une « lonely voyageuse ». Comme vous êtes seule, les autres femmes osent vous approcher. La conversation s’amorce, vous inspirez la curiosité, elles veulent tout savoir de vous. Évidemment, ça les étonne que vous voyagiez comme ça, sans mari, sans enfant, sans personne. En même temps, elles vous assurent (par politesse, souvent) qu’elles trouvent ça très bien. Vous les rassurez un peu, en disant que vous avez tout de même des amis, avec qui vous plongez ou faites un bout de chemin…
Le fait d’être seule vous ouvre des portes, fait tomber la timidité. La vôtre et celle des autres.

Les inconvénients ?

Alors oui, il  a bien des petits inconvénients à voyager seul(e), mais ils me paraissent minimes, comparés à l’infinie liberté que procure le voyage en solo. Ce sont en fait des inconvénients d’ordre purement matériel.
À deux, l’hébergement coûte forcément moins cher, puisqu’on divise les frais. Et rien ne m’irrite plus que les resorts et hôtels qui infligent une surtaxe exorbitante aux voyageurs qui ont l’outrecuidance de ne pas aller par paire… Grrr. Je hais tous ces tarifs alléchants qu’on trouve sur le web avec cette charmante parenthèse en petit à la fin (sur la base de deux personnes).
Idem quand il s’agit de payer avec sa seule petite bourse un transport privé, lorsqu’il n’y a pas de transport en commun. Mais jusqu’à présent, je me suis souvent débrouillée sans trop de mal pour partager le prix d’un taxi, d’un bateau, avec d’autres voyageurs rencontrés en chemin.
Le plus embêtant, en fait, quand on voyage seul(e), c’est d’avoir un souci avec l’argent: perte ou vol de carte bleue, ou de cash… À deux, il reste la carte ou les sous de l’autre. Quand on ne peut compter que sur soi, il faut faire gaffe. Ça m’est arrivé trois fois de galérer pour ça.
La première fois, c’était à l’aéroport de Siem Reap (Cambodge). Je n’avais plus assez de dollars pour payer la taxe de départ, plus élevée que ce que je croyais, et le seul ATM (distributeur automatique) de l’aéroport n’acceptait que les Visas (et à l’époque j’avais une MasterCard). Toute honte bue, j’ai donc mendié un à un les quelques dollars qui me manquaient auprès des touristes qui attendaient là avec moi. Les gens on été sympas et m’ont dépannée.
La deuxième fois, j’ai tout bonnement perdu ma carte en Thaïlande… au fond de mon sac (si, si, ça arrive). J’ai fini par la retrouver, bien planquée dans une poche que je n’utilise jamais, juste après avoir fait opposition! J’ai été bonne pour téléphoner à ma frangine et lui demander de faire pour moi, depuis l’Europe, un coûteux transfert d’argent Western Union, histoire d’avoir de quoi finir les vacances.
Enfin, la troisième fois, c’était à Bangkok, en fin de séjour. Je voulais faire un peu de shopping au MBK Center et retirer des bahts. Sauf qu’après trois semaines passées dans les îles, j’avais oublié (si, si, ça arrive) mon code. J’ai tapé trois fois de suite un code erronné et ma carte s’est fait avaler. J’ai pu la récupérer, car la banque où je voulais faire le retrait était ouverte. Mais la carte, elle, avait été désactivée automatiquement… Il me restait heureusement assez de cash pour les menus frais d’avant le départ. Mais j’ai dû renoncer au shopping.

Sécurité

Hormis ces menues mésaventures, il ne m’est jamais rien arrivé de fâcheux lors de mes voyages en solo. Mon tempérament optimiste m’incite à croire que ça ne peut que continuer ainsi.
Évidemment, je ne traîne jamais seule à pas d’heure dans des quartiers mal famés. Mais je ne le fais pas chez moi non plus. Que ce soit au bout du monde ou dans mon propre pays, je garde un minimum de bon sens. La jugeotte suffit amplement, en terme de précautions à prendre.
Je n’ai jamais eu de sentiment d’insécurité. Beaucoup de filles me posent la question, mais globalement, les pays d’Asie du Sud-Est où je me suis baladée sont des endroits sûrs pour une touriste voyageant seule. Il m’est bien arrivé une ou deux fois de m’inventer un mari qui devait me rejoindre sous peu, histoire de décourager quelques gentils enquiquineurs, mais c’est tout.
Je ne cours aucun risque, vraiment, à m’envoler avec ma petite personne pour seule compagnie vers un ailleurs lointain. Je ne voyage pas dans des pays en guerre. Je ne me mets pas en danger physique. Je n’accomplis pas d’exploit. Je ne suis pas une exploratrice. Juste une rêveuse, une promeneuse…

Face à soi-même

Tout ce que je risque, à partir ainsi, c’est d’être dépaysée et transformée, de revenir plus riche de rencontres, de souvenirs, d’émotions. De mieux me connaître aussi. Se retrouver face à soi-même, loin de ses repères habituels est une expérience intéressante, instructive.
On se redécouvre sous un jour nouveau. On se découvre des qualités, des ressources insoupçonnées. Des faiblesses, aussi. Mais du coup, on sait à quoi s’en tenir vis à vis de soi-même.
Et franchement, c’est très gratifiant de savoir un peu mieux qui on est. Une fois allégé de tout, quand on n’a plus rien d’autre qu’un sac de voyage à se coltiner, on est plus clair envers sa petite personne. On se raconte moins d’histoires, on cerne mieux ce qui est réellement important.
Ça aide ensuite pour la vie de tous les jours. De ce point de vue, le voyage en solo, qu’on soit un homme ou une femme, est une expérience inestimable.

Corinne Bourbeillon

Comment faire connaître son BLOG

samedi 19 mai 2012

ISTANBUL LE 25 MAI PROCHAIN

Le départ approche et ce que j'espère avant tout c'est qu'il fera beau, qu'il ne va pas pleuvoir car là on n'en peut plus de ce temps merdique.

Pour l'instant la météo s'annonce entre nuages et soleil avec des températures correctes, mais pas non plus bien chaudes.

Je ne passe que 4 jours pleins donc je n'emporte que ma petite valise et un sac à dos vide si je fais des achats. Dans ce cas je mettrai mes affaires dans le sac à dos et j'utiliserai la valise pour ce que je rapporterai. Elle voyage en cabine donc je la garderai avec moi?

Je ne sais pas trop encore ce que je vais visiter dimanche, j'arrive samedi en fin d'après midi, donc après avoir déposé ma valise au Paris Hotel, je vais aller prendre la température du quartier.

Déjà voyons un peu la monnaie facile la conversion avec l euro

La monnaie turque

de (nouvelles) livres* turques remplacent les (anciennes) nouvelles livres* turques
entrée du site pages du site résumé du site infos istanbul plans et cartes

La livre turque (Türk Lira)

La Turquie est pour l'instant un pays bon marché, bien que l'inflation soit préoccupante (environ 10% en 2008).
Jusqu'au 31 décembre 2008 la monnaie turque était la Yeni Türk Lira, "nouvelle livre turque" apparue en 2005 et qui valait 1.000.000 fois plus que l'ancienne livre turque qui avait cours avant.
Il reste des traces des anciens prix qui font un coup au coeur sur de vieilles étiquettes ou dans les propos des personnes agées "Donne-moi 2 millions" pour trois tomates fait un choc quand on fait les courses au marché...
La livre est divisée en 'kuruş', les centimes, son code international est TRY, mais les prix s'affichent avec l'abréviation TL.
La livre turque équivaut aujourd'hui en gros à la moité de l'euro: 1 euro = 2 lira

A l'automne 2010 un petit hotel 1 étoile ou une pension simple sur la côte pour une personne se trouvait à 20-30 livres, parfois avec le petit déjeuner compris, parfois même avec le repas du soir! Il faut toujours essayer de marchander, notamment dans les hôtels touristiques ou de standing, j'ai trouvé des chambres dans des 3* au prix du 1*(hors saison bien sûr, jusqu'à 50%  de discount).
Les transports sont aussi bon marché, plus la distance est longue, meilleur marché est le kilomètre (Antakya-Istanbul: 50 livres pour plus de mille kilomètres). La nourriture est peu chère, que l'on fasse le marché ou qu'on aille au restaurant. La viande rouge est plus chère et de qualité moyenne, c'est le poulet qui est la viande la plus populaire. Le poisson est bien meilleur marché qu'en France (bar et daurade à 10 livres le kilo).
Coup de jeune pour la monnaie turque: la nouvelle monnaie s'appelle Türk Lira (livres turques) depuis 1er janvier 2009 (et non plus Yeni Türk Lira (nouvelles livres turques)). La dénomination change mais c'est aussi l'occasion de sortir de nouveaux billets et pièces.

Si Ataturk trône toujours sur le recto du billet, au verso apparaissent d'autre figures importantes de l'histoire turque (Aydin Sayili un scientifique, Fatma Alyie Hanım une romancière féministe, Cahit Arf un mathématicien, Buhurizade Mustafa Efendi un musicien soufi, Mimar Kemaleddin un architecte et Yunus Emre un poète seljoukide soufi).

En bref, pour distinguer rapidement les nouveaux billets des "anciens nouveaux" il faut regarder le verso (personnages pour l'un, paysages/constructions pour l'autre).

Les pièces changent aussi, notamment la pièce d'1 lira qui ressemblait (trop) à la pièce de 2 euros (tranche argent, intérieur doré), ressemble maintenant à la pièce d'1 euro (tranche dorée, intérieur argent). Changement semblable pour la pièce de 50 kuruş.

A noter l'inscription sur le verso du billet de 200TL: (Aimons, Laissons-nous aimer)...
LA MONNAIE TURQUE EN VIGUEUR A COMPTER DE JANVIER 2009

pieces turques 2009

les "Nouvelles Livres Turques" de janvier 2005 à décembre 2009, maintenant hors circulation

monnaie turque


Cours de la livre turque face à l'euro sur 12 mois
selon fr.exchange-rates.org



Cours de la livre turque aujourd'hui
Source:fr.exchange-rates.org

* Livre turque ou lire turque ?
Si en turc et en anglais on dit "lira", en français c'est LIVRE bien que de plus en plus on trouve LIRE sur internet.